En général, nous pensons aux pas de danse ou aux autres interactions (blagues, provocations, etc.) vers la fin du développement du champion, pour que tout le monde puisse partager ses idées. Tous les membres de l’équipe peuvent participer, mais ceux en charge des animations ont le dernier mot. En ce qui concerne les idées, nous commençons par nous poser des questions évidentes :

• Quelle est la taille, la forme et la silhouette du personnage ?
• Est-ce un champion sérieux ou plutôt amusant ? Les danses peuvent nous permettre de casser temporairement l’image d’un personnage (c’est aussi le cas des blagues), et nous donnent la possibilité d’essayer quelque chose de différent.
• L’apparence du personnage fait-elle écho à quelque chose d’identique que l’on retrouve dans la culture populaire ? Par exemple : Warwick et la danse du loup garou de Thriller étaient un combo parfait!

Nous voulons aussi que chaque nouveau champion ait une danse unique qui lui correspond : nous faisons en sorte qu’elle ne ressemble pas à une danse qui existe déjà. La plupart du temps, les joueurs préfèrent les petites danses en boucle rapide (qu’ils peuvent lancer rapidement tout en se déplaçant, presque pour provoquer les adversaires), alors nous essayons de garder ça à l’esprit.

Nous avons aussi quelques exemples de danses plus poussées, comme celle de Rakan et Xayah ou d’Ivern et Daisy. Ces chorégraphies sont totalement uniques et ne peuvent être lancées que lorsque les deux se trouvent l’un à côté de l’autre.

Des bugs ? Vous parlez des insectes ? Oh, vous voulez dire Kha’Zix, c’est ça ? Oui, il fonctionne tout à fait correctement !

Plus sérieusement, nous avons différents moyens de repérer les bugs. D’abord, nous nous aidons des commentaires envoyés depuis le client (il suffit de remplir ce formulaire pour signaler un bug). Nous suivons aussi les commentaires sur Twitter, Reddit, et sur les Forums, dans la partie « Signaler un bug ». Parfois, ce sont même nos collègues qui nous signalent que nous avons… un peu déconné… avec nos codes (ou pire, avec les leurs !).

À partir de là, nous enregistrons et suivons les bugs dans notre base de données.

Un ticket nous permet de savoir où se trouve le bug (environnements internes, PBE, serveur live, etc.), quelle est sa nature et comment nous pouvons le recréer. Souvent, nous avons des petites vidéos ou des images qui l’accompagnent, pour être sûrs que nous regardons bien où il faut. C’est ce qu’il m’arrive quand je travaille sur le skin d’un champion que je ne joue pas, c’est à dire à peu près tous sauf Nami ; )

D’accord, nous avons trouvé les bugs ! Et maintenant ? Les bugs sont classés par ordre de priorité (les problèmes graves sont corrigés en premier, puis nous passons à ceux qui sont un peu moins urgents) et nous les assignons à nos développeurs pour qu’ils les examinent, comprennent ce qu’il s’est passé, les corrigent et envoient les correctifs pour qu’ils soient testés. Ensuite, les analystes QA comme moi-même regardons si le problème est réglé avant de fermer le ticket. Si ce n’est pas le cas, nous les renvoyons aux développeurs pour qu’ils regardent à nouveau. 

Certains problèmes prennent cinq minutes à être corrigés (comme une réplique qui est mal alignée), mais d’autres peuvent nécessiter l’aide des designers et peuvent leur prendre une heure ou deux (voire plus), selon leur complexité.

Une fois qu’un correctif est envoyé, tous les autres bugs non résolus (mineurs, pas importants) resteront ouverts dans notre file d’attente. Nous les consultons et essayons de les corriger quand c’est possible, de même que les bugs hérités de l’ancien client, par exemple. Dans mon équipe en particulier, nous essayons de corriger plusieurs bugs mineurs à chaque patch.

Il y a un bug que vous aimeriez que nous passions en revue ? Utilisez les liens ci-dessus pour nous le signaler !

C’est comme quand on se réveille déjà fatigué et qu’on se rend compte qu’on n’a nulle part où aller, pas d’heure à respecter, personne à servir ou à décevoir. La journée nous appartient, rien qu’à nous, et on peut dormir aussi longtemps qu’on le désire. Alors on se blottit sous les draps et on succombe à leur toucher doux et rassurant, on retourne lentement aux pays des rêves qui nous accueille avec mille baisers et une agréable berceuse.

On vogue vers l’horizon doré, et les voiles de notre navire se déploient et se gonflent dans un bruissement léger, se remplissent d’air tel un coussin confortable. Une page vierge, toutes nos erreurs sont pardonnées, un nouveau monde d’aventures s’offre à nous à notre arrivée. On ne regarde pas en arrière. Le futur est bien trop palpitant. On a plus que ça en tête. On sent notre navire glisser paisiblement au-dessus de l’océan couleur émeraude, comme si tous les événements avaient menés à ce moment précis de notre vie. On ouvre grand les bras et on laisse les fines gouttes d’eau recouvrir notre peau telles des confettis lancés au carnaval.

C’est comme puiser au plus profond de son cœur pour trouver la force de prononcer un « Je t’aime », tout en s’attendant à ce que ces mots soient suivis d’une déception et d’un cœur en miettes. Mais au lieu de ça, les yeux de notre partenaire s’illuminent, ses lèvres se mettent à trembler et on entend ces mots qu’on ne pensait jamais entendre un jour : « Pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt ? ». Son visage n’a jamais été aussi proche, ses lèvres caressent les nôtres et ce baiser pourrait durer pour l’éternité.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Et lorsque nos rêves se brisent et se transforment en d’horribles cauchemars, lorsque d’immenses vagues noires s’écrasent sur nous et plongent notre âme au plus profond des abysses, que notre amour, cruel, nous crie des mots qui restent à jamais gravés en nous, alors on sait. On sait ce que ça fait, que d’être avalé par le démon à qui on a vendu son âme. Car on n’est pour son palais qu’un simple invité, pour sa langue, qu’un vulgaire amuse-bouche. Quand le doux voyage jusqu’à son ventre est terminé, de nous, il n’a fait qu’une bouchée !